Chaque élection repose avec acuité la question de la reconnaissance du vote blanc, aujourd’hui assimilé au vote nul ou à l’abstention. De plus en plus de nos concitoyens – ils ont été plus de 1,5 million au second tour de l’élection présidentielle le 06 mai dernier, ne se reconnaissant pas dans l’offre politique, choisissent de voter blanc. Pourtant, par cette forme de participation, l’électeur témoigne bien d’un intérêt pour la chose publique puisque, le jour du vote, l’électeur se déplace pour accomplir son devoir civique et montre ainsi qu’il entend participer à la vie démocratique. Voter blanc est un acte citoyen. C’est pourquoi, je me suis associée à l’initiative de mon collègue Yves Détraigne, sénateur de la Marne, qui a rédigé une proposition de loi qui vise à reconnaître le vote blanc. Il me semble normal de donner une valeur juridique au vote blanc afin de le différencier du vote nul et de l’abstention et ainsi le prendre en compte dans le résultat. Je suis également persuadée que la reconnaissance du vote blanc peut permettre de lutter contre l’abstentionnisme et les votes extrémistes. La comptabilisation des votes blancs parmi les votes exprimés, contribuera, selon moi, à la revitalisation de notre expression démocratique.
Reconnaissance du vote blanc
- Société, Souveraineté, Vie des Territoires
- 03/07/2007
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