Veuillez trouver ci-dessous mon communiqué de presse suite à la rencontre de François Hollande avec les dirigeants centristes.
Bonne lecture !
Rencontre de François Hollande avec les dirigeants centristes :
« Cette réforme territoriale ne doit pas être confisquée par l’Etat ou par les partis politiques »
Comme l’ensemble des parlementaires UDI, Catherine Morin-Desailly, sénatrice UDI de la Seine-Maritime, se félicite de la consultation lancée par François Hollande sur la réforme territoriale et de sa rencontre de cet après-midi avec les dirigeants centristes : « Nous saluons la démarche républicaine d’ouverture et d’écoute du Président de la République et confirmons que nos groupes respectifs, soucieux de l’intérêt supérieur du pays, soutiennent le principe d’une réforme ambitieuse de l’organisation territoriale.
Pour la sénatrice : « Les parlementaires centristes entendent être force de propositions dans cette réforme nécessaire pour lutter contre la fracture territoriale et les dépenses publiques inutiles, essentielle pour revitaliser la démocratie locale, vitale pour que la France relève les défis de la mondialisation et retrouve une nouvelle croissance ».
Catherine Morin-Desailly rappelle l’exigence d’une « méthode claire et écrite » avec un calendrier précis, « afin que cette réforme dépasse les considérations partisanes, puisse enfin voir le jour et s’inscrive dans la durée. Cela seul garantira que la réforme territoriale annoncée serve l’intérêt général du pays ».
La sénatrice souligne également que: « Pour plus d’efficacité de l’action publique, de lisibilité et de proximité pour le citoyen, à un coût moins élevé pour le contribuable, cette réforme territoriale est indissociable d’une analyse critique du bien-fondé et de l’efficacité des politiques publiques territorialisées, d’une réforme de la sphère d’intervention de l’Etat et de son organisation locale, d’une réforme en profondeur de la fiscalité locale. A défaut, il s’agirait d’une réforme de circonstance et non d’une véritable réforme d’avenir ».
« Cette réforme territoriale ne doit pas être confisquée par l’Etat ou par les partis politiques : elle doit appartenir aux territoires et à leurs habitants. Il ne peut donc pas y avoir un modèle unique d’organisation territoriale, imposé d’en haut, à des territoires urbains, péri-urbains comme ruraux. Les territoires, qui en ont la légitimité, doivent pouvoir co-décider de la meilleure organisation à adopter » rappelle par ailleurs Catherine Morin-Desailly. « Cette réforme doit concilier l’attente de proximité des Français et des Françaises avec la nécessité que nos territoires comptent au niveau européen ».
Enfin, concernant le calendrier de la réforme, les parlementaires centristes ont fait part à François Hollande de leurs inquiétudes : « Nous insistons sur le fait que, sans le respect des préalables posés, le report des élections ne pourraient s’apparenter qu’à une manœuvre politicienne. Le Président de la République prendrait alors seul la lourde responsabilité de sacrifier cette réforme de structure indispensable au redressement de notre pays au profit de considérations partisanes. », prévient la sénatrice de la Seine-Maritime.