Vous trouverez ci-dessous mon communiqué suite à la nomination du nouveau gouvernement.
Remaniement ministériel :
« Un nouveau gouvernement en trompe-l’oeil »
Comme l’ensemble de ses collègues centristes, Catherine Morin-Desailly, sénatrice UDI, transmet tout d’abord ses vœux républicains de réussite à la nouvelle équipe gouvernementale.
La sénatrice estime que : « La mission que ce gouvernement conduira au service de la France sera particulièrement difficile et exigeante et l’ensemble de l’UDI lui apportera son soutien chaque fois qu’il démontrera sa capacité à privilégier les intérêts supérieurs de notre pays ».
Dans cet esprit, Catherine Morin-Desailly rappelle que le groupe UDI-UC au Sénat exercera : « Une vigilance de tous les instants sur l’engagement qu’il mettra à lutter de toutes ses forces contre la hausse continue du chômage ainsi que l’accroissement de la fracture territoriale».
Par ailleurs, si elle salue le respect de la parité, Catherine Morin-Desailly regrette la composition du gouvernement de Manuel Valls qui ne marque pas, selon elle, de véritable rupture avec le précédent : « Le « gouvernement de combat », annoncé par François Hollande, ressemble en effet à s’y méprendre au gouvernement de l’échec, conduit par Jean-Marc Ayrault. Sa composition vient en revanche entériner la rupture du Parti Socialiste avec ses alliés écologistes. La majorité arrive donc repliée sur elle-même, fragile et fébrile pour affronter le vote de confiance ».
A cet égard, l’annonce de l’entrée au gouvernement de Secrétaires d’Etat la semaine prochaine « ne trompe personne » pour la sénatrice : « Loin d’être les « soldats d’un gouvernement de combat », ils ne seront que des cautions pour tenter de convaincre la majorité, en particulier son aile gauche, de voter la confiance ».
Comme l’ensemble des parlementaires UDI, Catherine Morin-Desailly s’inquiète par conséquent que le cap qu’a semblé dessiner François Hollande lundi en présentant le pacte de responsabilité et de solidarité n’ai été qu’une parenthèse et que soit vite oublié le changement de politique vital attendu.