Enfin, nous ouvrons les portes !
Après 7 mois de travaux, le théâtre de la Chapelle Saint Louis, propriété de la ville, renaît : plus beau, mieux équipé, plus adapté aux artistes et à leurs publics. Les travaux entrepris ont permis en effet un réaménagement du lieu avec un nouveau hall d’accueil, de nouveaux bureaux, de véritables loges, un nouvel équipement scénotechnique… La façade de ce couvent du XVIIème siècle a elle-même fait l’objet d’un ravalement, la place avec son kiosque a été totalement aménagée. Notons enfin une rampe d’accès pour personnes handicapées.
La réouverture de cet outil dédié à la création régionale s’inscrit dans notre politique en faveur du spectacle vivant (et plus particulièrement du théâtre) mise en œuvre depuis 2003. La Chapelle, maison des théâtres et du geste, s’articule et travaille régulièrement avec le Centre Dramatique Régional, dont (il faut le souligner) la Ville est devenue le premier financeur cette année, devant l’Etat et la Région, avec une subvention de 477 000 € (la subvention était de 217 000 € en 2003 !)
Nous avons fait le choix de soutenir fortement la Chapelle Saint Louis (voici ci-après l’évolution des subventions depuis 2001) et le Théâtre de l’Echarde (rue Flahaut) géré par l’Association Aubépine, petit outil de diffusion à destination des jeunes publics.
| 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 |
| 65.000 € | 65.000 € | 84.300 € | 179.000 € | 177.000 €* | 160.000 € | 220.000 €** |
* + 71.000 € de subventions exceptionnelles pour le quadricentenaire de la naissance de Pierre Corneille en 2006
** +50.000 € destinés à la préservation de l’emploi culturel (pérennisation de postes et achats de spectacles)
C’est donc avec ces trois outils de création et de diffusion que la Ville de Rouen a mis en œuvre une politique volontariste qui contribue à la pérennisation de l’emploi culturel, au soutien à la création et à la diffusion des équipes artistiques de la région et d’ailleurs.
Cette réouverture, placée sous le signe d’une fête organisée par Nathalie Piat à laquelle il faut rendre hommage ainsi qu’à l’association gestionnaire Rougemare et compagnies et son président Jean Zamansky, a permis de rencontrer les nombreux artistes qui se produiront tout au long de la saison à venir.
Comme l’a écrit Nathalie dans son éditorial :
Au frontispice de la chapelle, nous écrirons : « Il semble que quelque chose se passe ici »…
Alors poussez la porte !