C’est devant une salle comble qu’Antoine Rufenacht a ouvert hier matin le colloque inaugural « Seine d’avenir : Paris-Rouen-Le Havre » ; bravo pour cette initiative appelée à se renouveler puisqu’il y aura vraisemblablement d’autres séances de travail à Rouen et à Paris, ou en Ile de France. L’idée : associer tous les élus et acteurs de nos régions (et fort heureusement la Basse Normandie, oubliée du projet au départ) était présente pour partager un diagnostic et construire un projet essentiel à l’avenir de notre territoire qui se mesure aujourd’hui à grande échelle.
Il était symbolique que ce 1er colloque se tienne au Havre, l’enjeu du Grand Paris étant que celui-ci se trouve connecté à sa façade maritime (quelle grande capitale ne l’est pas aujourd’hui ?) faisant de la ville la porte ouest de l’Europe pour le Havre comme pour Rouen, autre grand port maritime parmi les 7 français, l’enjeu est, alors que les trafics maritimes sont appelés à se développer, que l’activité bénéficie à notre région plutôt qu’à Anvers et Rotterdam.
Pour cela il faut de vraies infrastructures compétitives en matière de transport, dont tous les normands pourront bénéficier, dont le TGV dont on parle tant.
Incontestablement il faudra la mobilisation de tous pour y parvenir et pour construire un projet qui, compte tenu des atouts de notre région, représente un potentiel de développement important, non seulement dans le domaine économique mais aussi universitaire, touristique et culturel.
J’ai eu l’occasion de m’exprimer sur ce sujet lors du débat sur le Grand Paris qui s’est tenu au Senat le 6 avril dernier, tant l’enjeu me semble important.