Le camp d’Achraf, situé au nord de Bagdad où vivent quelque 3500 membres des Moudjahidines du peuple (un des principaux mouvements d’opposition iranien en exil), a subi le 8 avril dernier, une attaque particulièrement violente, faisant trente trois morts et 300 blessés selon l’organisation.
Depuis une mobilisation internationale s’est constituée, tant dans la société civile que dans le monde politique. C’est le cas notamment du Sénat espagnol qui a approuvé une déclaration institutionnelle exprimant sa « profonde inquiétude sur les informations concernant l’usage de la force » au camp de réfugiés d’Achraf en Irak et « déplorant qu’elle ait causé la perte de vies humaines ». La sous-commission du Surveillance et des Enquêtes de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants américaine a organisé, le 7 juillet 2011, une importante audition intitulée « massacre dans le camp d’Achraf : implication de la politique américaine », quand parallèlement Patrick Kennedy (ex-membre du congrès américain et neveu de JFK), a appelé l’Irak à protéger le camp d’Achraf, « symbole de l’Iran démocratique de demain ».
La situation étant loin d’être résolue, la mobilisation doit continuer !