Je me félicite du résultat du référé déposé par Robert Picard, élu municipal concernant la vente des lustres signés Gilbert Poillerat de l’Opéra de Rouen Normandie par la ville de Rouen.
Comme un certain nombre, je m’étais émue de découvrir par hasard que des éléments du Théâtre des Arts avaient été vendus et étaient en passe de l’être sans que les principaux intéressés n’en soient informés.
Je me réjouis de la décision du tribunal administratif de suspendre cette vente. Elle démontre 2 choses : sur la forme, les élus municipaux n’avaient pas assez d’informations pour se prononcer, en connaissance de cause, sur la délibération actant le principe de la vente. Sur le fond, la ville de Rouen, malgré ses difficultés financières, ne peut pas brader, en toute impunité, des éléments mobiliers du Théâtre des Arts qui revêtent un caractère patrimonial reconnu.
Comme d’autres, j’ai tenté d’alerter sur cette méconnaissance totale du patrimoine du Théâtre des Arts et donc de la ville. Je regrette que la sagesse ne l’ait pas emporté lors du dernier conseil municipal où une motion visant à annuler la deliberation pour défaut de précisions avait été déposée par nos collègues centristes.